M. Seck, par ailleurs président exécutif de l’association des juristes africains, s’exprimait lors d’un colloque de deux jours sur le thème: ”Démocratie, paix et sécurité”, organisé par le Centre de recherche ouest-africain (WARC).
Les discussions portent, entre autres, sur ”L’Etat face aux menaces sécuritaire en Afrique de l’Ouest”, ”L’Etat de droit et démocratie”, ”La particularité de la démocratie en Afrique, l’exemple du Sénégal”.
”Il ne faut pas que la politique prenne le dessus sur le droit. Il faut que l’Etat, y compris le chef de l’État se soumette au droit, et c’est à cette condition qu’on peut parler d’un Etat de droit”, a-t-il confié.
L’Etat de droit implique la soumission des individus au droit mais aussi, la soumission de l’État au droit, a-t-il souligné.
Selon lui, le colloque de Dakar a pour objectif de ”repenser l’Etat, la démocratie de façon à atteindre l’État de droit”.